Ebola : La réponse de la France [en]

Le 10 avril 2015, la Task Force interministérielle retrace les actions entreprises par la France pour apporter une réponse adaptée à la crise Ebola depuis le début de l’épidémie en mars 2014. Des instituts de recherche français dont l’Institut Pasteur fondateur de la Task Force Ebola et l’INSERM ont identifié la présence du virus en Guinée forestière.

Après la déclaration faite par l’OMS d’une urgence de santé publique de portée mondiale (8 août 2014), la France a été le premier pays européen à intervenir pour y témoigner sa solidarité et appeler à ne pas isoler les pays affectés.
Aujourd’hui, la France continue à s’engager dans l’évolution de l’épidémie. Elle poursuit trois objectifs principaux : le contrôle et l’éradication de l’épidémie, la prise en charge des autres urgences sanitaires non liées à Ebola et l’anticipation des crises à venir.

Le plan de réponse de la France sur le période 2014-2015 se décline en quatre volets :

Soutien à la Guinée : Afin de faciliter l’engagement de personnels soignants internationaux ou locaux dans les pays touchés par l’épidémie, la France a ouvert deux centres de formation, l’un en France pour les personnels expatriés (soignants et non soignants), l’autre en Guinée pour les personnels guinéens et de la sous-région. De plus, l’Agence française de Développement (AFD) finance à hauteur de 4 millions d’euros la création d’un centre Pasteur à Conakry. De façon complémentaire, la France finance l’Institut Pasteur et la fondation Mérieux pour le renforcement des capacités des laboratoires en Guinée.

Renforcement des capacités de lutte contre Ébola dans la sous-région  : La France s’est engagée, par des contributions financières, à soutenir les plans de ripostes Ebola en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Libéria. De même, la France a conduit des actions dans les domaines du renforcement de la coordination nationale et des contrôles aéroportuaires, de l’évaluation des structures sanitaires et de l’évacuation sanitaire au Mali et en Guinée équatoriale.

Action multilatérale : La France contribue au mécanisme européen de prise en charge des personnels humanitaires internationaux

Recherche médicale : Grâce à l’INSERM et à l’Institut Pasteur, la France s’est mobilisée dès le début de l’épidémie pour diagnostiquer la présence du virus dans les premiers échantillons en provenance de la Guinée forestière. La France et ses instituts de recherche continuent à contribuer à la recherche sur Ebola en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à la formation des chercheurs africains. Sur le plan opérationnel, sept laboratoires sont déjà déployés en Guinée avec l’aide de la France.

En 2014 et 2015, la France contribue à mobiliser plus de 200 millions d’euros pour la lutte contre Ebola, dont près de 160 millions d’euros sur le budget de l’Etat.

A noter que le 07 Mai 2015, L’OMS a annoncé une diminution franche du nombre de cas d’Ebola en Guinée et en Sierra Leone. Enfin, le Liberia, qui a compté le plus grand nombre de morts (plus de 4 700) prévoit samedi de déclarer la fin de l’épidémie.

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publié le 16/12/2016

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